mercredi 12 juin 2013

Prise de tête et Tapage sur les nerfs !

Une semaine entière !
Cela fait une semaine que j'ai mal à la tête, un mal de tête lancinant comme si mon crâne et surtout sa base arrière, était enserré dans un casque trop petit.




Le mal de tête est un peu mon ami.
C'est étrange à dire, mais j'ai tellement eu mal à ma tête dans ma vie, que j'ai presque réussi à apprendre à "vivre avec".
J'ai la chance de ne pas connaître la forte migraine, celle qui empêche de faire quoi que ce soit.
Mes céphalées, aussi pénibles soient elles, ne me clouent pas au lit.

Mon chakra médical fait que j'ai, à mon goût, eu le besoin de voir bien trop souvent les professionnels de la médecine et les choses se sont accélérées en 2000... une époque durant laquelle j'avais mal à la tête tous les jours, sans discontinuer.

Les événements de la vie font que l'origine de ces maux fut trouvée assez rapidement, et même si le temps des maux quotidiens est révolu, je fuis comme la peste les "choses" provoquant à coup sûr un mal de tête :
- un nourriture trop grasse, et un peu trop de chocolat. J'adore le chocolat mais il ne me le rend pas bien hélas... mais je prends ça positivement en pensant à ma balance !
- une heure de réveil trop tardive : impossible de faire la grasse matinée... sinon c'est mal de tête garanti au réveil et qui, cerise sur le pompon, dure toute la journée.
- Le stress : essayer de le fuir c'est bien, mais malheureusement ce n'est pas toujours possible. Et il est clair que chez moi il provoque des maux de tête.

Jeune homme beau hispanique inquiet ou ayant un mal de tête isolé sur noir Banque d'images - 12748298

Depuis quelques années, j'ai en plus la "chance" d'avoir régulièrement des sinusites, et tout le monde sait que les céphalées sont l'un des symptômes de cette maladie... comme si ma propension naturelle à en avoir n'était pas suffisante !!

Mais voilà, depuis la semaine dernière je n'ai aucun signe de sinusite, et il était clair pour moi que la cause était différente.
Je ne pouvais plus continuer à me bourrer de cachets pour tenter, sans succès, d'éradiquer le mal qui me prenait la tête (aux sens propre et figuré).

Le diagnostic est tombé cet après-midi.
Rien de grave, juste une névralgie dûe à l'inflammation du nerf d'Arnold... qui n'est pas le frère du nerf de Willy (je te vois venir jeune lecteur avec tes blagues à l'humour facile, donc j'anticipe).
Fort heureusement ma névralgie n'est pas "trop forte", du coup mon traitement consiste en des séances de kinésithérapie, et un arrêt de toute activité sollicitant trop les trapèzes.
Adieu donc la musculation, au moins pour un temps. Je vais donc concentrer mes séances sportives sur du cardio qui ne m'est pas interdit.


La bonne nouvelle est qu'après ma séance de kiné de ce soir, je me sens un peu plus léger. Ce n'est pas encore la panacée, mais je pense que la nuit sera reposante.
Je peux à nouveau apprécier les belles choses...

Exemple de belles choses à apprécier sans modération




jeudi 6 juin 2013

sur les bords, au milieu, c'est vrai qu'ça craint un peu


"Le milieu", voilà bien un terme que je déteste pour décrire ce qui est sensé regrouper la communauté gay.
D'abord car il est fait très mafieux, et ensuite car je le trouve réducteur et véhiculant tous les stéréotypes stupides existant sur les gays.
C'est comme si on résumait la vie de millions de personnes à quelques éléments particuliers, qui souvent ne correspondent en rien à la vie de ces personnes.

Je t'avertis jeune lecteur, ce billet sera rempli de traits grossis, de caricatures et autres éléments choquants pour ta sagesse et ta largesse d'esprit.

C'est bien simple, il semble que pour la plupart, les gays soient divisés en deux catégories : 
- La Folle
- L'adepte du cuir


Faisons un peu de sociologie, version "je ne connais pas, mais je classe quand même les gens dans de petites cases" :

1. La folle
Adepte des soirées, nightclubber invétéré avec qui tout le monde aime sortir car il est si drôle (moue consternée quand j'écris ce genre d'inepties).
Il se catégorise par son amour du shopping vestimentaire et autres accessoires de mode. Il est particulièrement accro aux marques de luxe et aime dépenser sans compter, d'où ses multiples soucis financiers.
On le décrit volontiers comme étant efféminé, ce qui peut inclure une désinhibition pour s'habiller en fille, mettre des talons... voir se maquiller.
Malgré son apparence qui peut choquer, il est très gentil vu qu'il aime sortir et qu'il est très drôle. Toujours prêt à raconter une blague ou de multiples ragots pour distraire l'assemblée. 
L'une des plus "belles" illustrations est "la Cage aux Folles", qui montre "la vraie vie" de ces "gens là"...

Ils sont drôles et efféminés --> gays




2. L'adepte du cuir
Bien que cela ne soit pas toujours le cas, il est possible de le rencontrer avec ses amis de longue date : l'indien, le cow-boy, le policier, l'ouvrier de chantier et le militaire.
Il est adepte des rencontres viriles et aime porter du cuir car c'est confortable, pratique et résistant aux intempéries, d'autant plus qu'il peut aussi être motard.
Bien que cela ne soit pas très sain, on dit que l'adepte du cuir peut aussi fumer, et principalement des cigares.
Il est étonnant que le cuir aille si fréquemment de pair avec les poils, voir la barbe. A croire que ces hommes ont la peau si sensible qu'elle ne tolère pas le moindre mauvais traitement.
On dit même que certains vont jusqu'à porter des sous-vêtements en cuir. En tant qu'adhérent de la SPHV (Société pour l'Hygiène Vestimentaire) je ne peux que vous engager à ne pas tomber dans ce genre de pratiques douteuses.
Il porte du cuir, il a des poils --> gay

Je n'évoquerai pas les cochoncetés véhiculées sur ces énergumènes, qui d'après les plus folles rumeurs seraient amateurs de pratiques sexuelles pour le moins biaisées.
Je préfère t'épargner ces détails sordides afin que tu gardes ta candeur et ton âme d'enfant.

Tu l'auras compris, je ne me reconnais en rien en ces images d'Epinal.
Elles correspondent forcément à une certaine réalité, mais pas la mienne.
Et oui tu seras déçu, car contrairement aux idées reçues et fausses : 
- Je ne fréquente pas les saunas et autres lieux de plaisirs de la chair
- Je ne suis pas un adepte d'une sexualité débridée (mais je te rassure, je ne suis pas un adepte de la vie monastique non plus)
- Mon film préféré n'est pas "Priscilla folle du désert"

Liste des choses qui font que je ne me suis pas "dans le milieu" est bien trop longue pour être énumérée ici.
Je suis conscient que cet humble billet ne changera rien aux choses, mais cela fait du bien de tordre un peu le cou aux idées reçues de temps en temps.


mercredi 29 mai 2013

A poils !

Ou pas !



Après des années d'un lobby prônant la supériorité de l'imberbe par rapport au pileux, il semble que les choses s'inversent... ou tout du moins se normalisent.
J'ai d'ailleurs toujours cru que cette mode était un complot lancé par le lobby des fabricants de cire et de rasoirs, afin d'augmenter leurs ventes.

Tout n'est qu'une question de goûts comme l'on dit, les choses ne se discutent pas. N'empêche que lorsqu'on est en dehors de ce qui semble être la norme (mot que je déteste par dessus tout), c'est forcément difficile à vivre.
Ce fut mon cas, et le poil a été durant fort longtemps mon ennemi.



Et oui la nature m'a doté d'un système pileux développé... je suis à mi chemin entre Demis Roussos et un chimpanzé de la Planète des Singes. Bref : le poil m'habite !
De plus, les créatures imberbes peuplant les médias sont toutes prises du même syndrome : la plaquette de chocolat !
Alors que je m'évertue à vouloir prouver que la mousse à son charme, les plaquettes sont forcément exhibées comme les armes de séduction ultimes.
Alors forcément, quand t'es poilu avec un vente quasiment plat (le "quasiment" ayant toute son importance) et bien tu as des complexes !


Ah la piscine, un enfer... devoir exhiber son système pileux au yeux du monde, qui plus est dans un maillot de bain qui te semble toujours trop petit, fait que je n'étais pas un adepte du milieu aquatique.

L'ironie de l'histoire est que je me rappelle très bien qu'un jour, lorsque j'étais enfant, je m'étais moqué avec des amis d'un homme qui était très poilu.
Nous avions rigolé entre nous de ce pauvre monsieur, qui fort heureusement ne l'avait pas su car cela était resté entre nous... je ne savais pas que cela aurait pu finalement être moi.

Même au plus fort de la mode de la "tonte imberbe" (car il y avait pas mal de subterfuge de la part de faux imberbes sacrifiant le naturel sur l'autel du rasoir Gillette) je n'ai jamais eu le souhait de réaliser un génocide sur mon système pileux.
Celui-ci s'est réalisé naturellement sur mon crâne... à croire que les cheveux perdus ont repoussé par magie sur mon corps !

photo.JPG
Un vrai morceau de moi avec des poils
J'avoue que je viens de mentir à l'instant et je vais vous faire frémir d'horreur.
Lecteur sensible, ne lis pas la suite de ce billet, car tu risquerais de ne jamais t'en remettre...
Oui je l'assume : je vais chez mon esthéticienne tous les mois. Oui moi, le chevalier blanc de Mère Nature, je triche aussi !
Mais c'est pour la bonne cause... enfin ma cause ! Car même si je n'ai pas un dos très velu, je préfère avoir un dos net pour me sentir mieux. Quelques minutes de souffrance pour plus d'un mois de tranquillité !


A part cet excès de coquetterie, je reste au naturel... ce qui n'est pas toujours pour déplaire, enfin il parait...
Et puis à titre personnel, je préfère de loin le pileux : c'est doux et apporte un côté rassurant, un retour au nounours de notre enfance en quelque sorte ;o)


Graou 1 (avec poils et tatouages)
Graou 2 (avec poils et sans tatouage)










dimanche 19 mai 2013

Aimer c'est chanter plus faux...



... Aimer ça tord les boyaux !


"1789, les amants de la Bastille" a envahi la Halle Tony Garnier, régalant consternant les oreilles des malheureux qui auront eu le bonheur l'inconscience, d'acheter une place pour cette infâme gloubiboulga musical.
C'est donc donc pour moi l'occasion rêvée de déverser un torrent de méchancetés sur ce qu'on appelle les "Comédies Musicales à la Française".

Non pas que toutes les oeuvres soient à jeter ou à brûler sur le bûcher des vanités de NRJ et de producteurs mal intentionnés, mais il faut avouer que depuis quelques années on racle le fond de la gamelle... et que le tout a un arrière goût d'opportunisme !

Je vais donc me focaliser sur ce que j'abhorre le plus dans ces "choses", qui sont tout sauf des comédies musicale...